Il y a quelque chose de très américain dans les photographies de Barry Cawston. Pourtant, elles n’ont pas été prises aux États-Unis, mais en Italie, à Cuba, au Brésil, au Mexique ou même à Bristol, en Angleterre. On y retrouve la mélancolie des tableaux d’Hopper et la modernité des couleurs de David Hockney.
Diplômé en sociologie et en photographie, Barry Cawston s’intéresse aussi à l’architecture, ce qui lui permet de réaliser des séries photographiques aussi bien pour des organisations caritatives que pour le Patrimoine Anglais dés le début de sa carrière, en 1990. Depuis, il a ouvert sa propre galerie, The Drugstore Gallery à Axbridge, dans le Somerset.
Il également exposé un peu partout dans le monde.
Il travaille principalement au moyen ou grand format et a appris l’essentiel de son métier en réalisant lui même ses tirages argentiques à l’agrandisseur.
Dans ses paysages, portraits, photographies d’architecture, Barry Cawston est sensible à la matière. Il s’attache aux formes, aux couleurs, et au final à l’aspect poétique et pictural qui s’en dégage.
Barry Cawston est reconnu en Angleterre et aux États-Unis où il a gagné de nombreux prix, notamment le South West Art Prize et le Royal West Academy Photographic Open. Il est représenté par Capital Culture à Londres, et expose dans de nombreuses foires d’art.
Ses admirateurs évoquent souvent l’atmosphère de la peinture américaine. « Cela a commencé avec «la piscine vide», lorsque je l’ai vu, j’ai tout de suite pensé à une version photographique des piscines de David Hockney. J’étais là au bon moment : la lumière , la géométrie de l’ombre étaient parfaites. »
Il y une citation de Minor White que Barry Crawston aime beaucoup : « La durée de la prise de vue importe peu, c’est l’esprit qui compte. Le sujet s’immobilise le temps qu’il faut pour le photographe qu’il a choisi ». C’est l’image qui contrôle, pas le photographe, Barry Crawston a pu le constater bien souvent.