Pendant des années je suis allé sur la presqu’île de Saint-Tropez pour photographier ce village mythique, ses people, son ambiance, ses fêtes, pour le compte d’agences ou de magazines.
Les années ont passé. Mon retour dans la région, m’a permis d’explorer ce patrimoine naturel très préservé qui l’entoure, tel un véritable écrin.
Les itinéraires sont variés. Le sentier serpente du Cap Camarat, au cap Lardier
et cap Taillat, tout en nous dévoilant ses merveilles naturelles. Les falaises révèlent des criques, les blocs de granit cachent des anses. L’homme a façonné des passages dans la roche. La variété de végétaux évoluant au fil des saisons est une surprise constante. Dans ce joyau naturel de la presqu’île de Saint-Tropez, j’arpente les sentiers bordant la mer, je m’attarde, j’observe.
Le travail au moyen format télémétrique me donne ce plaisir oublié du déclic silencieux avec la rigueur du cadrage. Ce travail signe également un retour à la photographie argentique, moyen format, en prenant le temps de la contemplation.
Je vous livre dans ce projet, ces trésors cachés.
José Nicolas a commencé le métier de photographe pour un quotidien régional puis pour des organisations humanitaires telles que Médecins du monde. Cette mission lui a permis de suivre Bernard Kouchner au Kurdistan, en Afghanistan, en Mer de Chine et au Liban.
Pendant 12 ans, il travaille pour l’agence Sipa-Press à Paris, pour laquelle il couvre de nombreux conflits : le Tchad, la guerre du Libéria en 1990, la guerre du Liban de 1984 à 1986, l’Afghanistan, la révolution Roumaine en 1989, la Bosnie de 1991 à
1996, la Somalie en 1992-93, le Rwanda en 1994.
Depuis 1996 José Nicolas est photographe indépendant. À ce titre, il travaille pour la presse, pour l’édition et expose ses travaux régulièrement. Outre un patrimoine riche et diversifié, construit au fil de toutes ces années de reportages, il livre
aujourd’hui, un travail photographique très personnel.